• Chapitre spécial ♥

     

     

     Chapitre spécial : Avant Nabatéa, 3 ans plus tôt.

    NDS : Ce chapitre est un chapitre exclusif qui se passe 3 ans avant l'arrivé d'Alison et Joyce à Nabatea, ce chapitre montre comment, et pourquoi Joyce et Alison sont devenues si proches et sont devenues ce quelles sont aujourd'hui, car c'est durant cette années-là que les deux ont eu de graves moments à surmonter. Je vous laisse voir ce qu'étais nos deux héroïnes !

     

    PDV Alison :

     

    Je me souviens de cet après midi là. Un après midi de printemps où je faisais les boutiques avec Joyce. Que j'étais bête et insouciante à cette époque... J'ai bien changée depuis le temps. Nous devions faire des achats, la blonde des vernis et tout ça, moi il me fallait une bombe lacrymogène, et par la même occasion, je devais en acheter une à Joyce. Même si elle me disais que ça ne servait à rien, j'allais tout de même lui payer ce moyen d'autodéfense. C'est toujours pratiques, surtout après ce qu'ils disent dans le journal. Les agressions sont nombreuses ces temps-ci. Et je préfère qu'on soit «protégée». Et je m'en fou de ce qu'elle pense sur le sujet.

    -Bon, on se retrouve ici dans 10 minutes ?

    -Ouais ! T'inquiète, je dois acheter ce vernis ! Et toi sois ponctuelle.*

    -J'te promets rien là...

    -Alison !

    -Okay, je vais essayer...

    Sur ces mots, je faisais un signe de main à mon amie avant de partir. Je longeais les trotoirs en quette du magasin que j'avais repéré la veille. Le vent soufflait gaiement dans le feuillage des quelques arbres présent sur le bord. Les gens avaient des sacs et étaient habillés avec de la couleur. Les hauts bâtiments de dressait fièrement sur les bords du trottoir. Les moyens de locomotions des personnes faisaient différents bruits tous commun à mes oreilles.

    Je venais d'arriver dans la bonne rue, celle juste derrière le bureau de tabac. Devant ce dernier se trouvaient des mecs, tous une cigarette en bouche ou à la main. Ils regardaient les filles et les sifflaient. Je n'y échappais pas. Je leur avais lancé un regard qui voulait tout dire : «refais ça, je te déglingue». Moi dans toute ma finesse. Je soupirais avant de passer devant différentes boutiques. J'entrais dans celle à l'enseigne noire. En vitrine, il y avais un beau katana. Je poussais la porte dans un léger son de clochette. Les étagères étaient sales et tout étaient en désordre. Cet endroit ne donnait vraiment pas envie... Mais j'étais là pour acheter un truc bien particulier. J'enchainais les pas entre les étagères, il y avait une odeur désagréable, mais je continuais. Ce lieu puait le tabac, l'alcool et plein d'autre choses que je ne pourrais pas cité, je ne savais pas ce que c'était. Voilà pourquoi. Il y avait une peluche par-terre, un couple en train de s'embrasser langoureusement contre une étagère. Je souriais, j'avais presque envie de leur dire qu'il y avait des hôtels pour ça. Mais je me suis retenue, je l'ai fais moi aussi après tout. J'ai peut-être que 15 ans mais bon... Mon ex étais... Entreprenant, mais je suis encore vierge et je compte le rester encore un peu. Lui en avait 17, peut-être que ses hormones le travaillaient trop et qu'il voulait lâcher ce qu'il contenait. Mais pas avec moi ! En tout cas je suis bien celib' moi. Je suis à présent au comptoir, deux bombes lacrymogène dans les mains . Je paye et sors de magasin. Je regarde l'heure. Tiens, je suis en avance, c'est rare. Qu'est-ce que je pourrais faire ? Boire un café ? Aller, pourquoi pas.

    Je marchais à vive allure dans différentes rues avant d'arriver à un café où je vais tout le temps avec Joyce. Je prends un chocolat chaud et le sirota tranquillement. Les minutes s'écoulent de plus en plus vite. Je laisse l'argent et un pour boire au serveur et je m'en vais. Cette fois, je suis à la bourre. Je marche d'un pas effréné dans la rue. J'arrive au point où on devait se retrouver. Je m'attendais à un sermons parce que j'étais en retard, mais là, surprise, la blonde n'était pas là. Chouette ! Je vais pouvoir inversé les rôles et lui reprocher son retard à chaque fois que je le serais ! Enfin ! Je pose mon derrière sur un banc, en face d'un parc. L'herbe y est verte et les fleurs éclosent en ce jolie temps. Une fontaine est au milieu de ce terrain vert et des enfant s'amusent gaiement avec une balançoire placée sur un gros arbre. Sur ma montre l'aiguille des seconde a fait une bonne dizaine de fois le tour du cadrant. Joyce est vraiment en retard. C'en devient inquiétant... D'habitude, elle n'est jamais en retard. Je commence à avoir peur. Je me lève à toute vitesse du banc prenant le sac en plastique qui étais à côté de moi en main. J'avais une sacoche en bandoulière, alors une fois le sachet en plastique à la poubelle, j'ai directement mis les deux bombes dans la sacoche. Je la laissais alors ouverte en mettant ma main dedans, celle-ci tenais une des bombe fermement, prête à la sortir et l'utiliser.

    Je ne comptais plus les pas que je faisais, ni combien de temps s'était écoulé depuis que je suis partie à sa recherche. Je lui ai envoyé une bonne vingtaine de SMS, et elle ne me répond pas. Elle répond toujours à mes messages. Je suis sure qu'elle à des ennuis. J'aurais du la suivre, même si son shopping est ennuyeux. J'aurais du rester avec elle pour la protéger... Voilà ou on en est maintenant ! J'en suis à la rechercher en courant des les rues d'un air affolé ! Le vent porte mes cheveux et fait onduler les feuilles des arbres. Joyce... Joyce... Joyce... T'es où ?

     

    PDV Joyce :

     

    Alison est pas possible ! C'est pas vrai ! Moi qui voulait faire de shopping avec elle... Puis pourquoi elle veut acheter ses trucs d'autodéfense, ça sert à rien ! Je sais me défendre seule bordel ! Mais non ! Mme PHEONIX n'est pas de cet avis là ! Puis en se moment... Carter me manque... Je sais qu'on à cassé il y a quelques mois... Mais je ressens toujours un manque ! Et Alison devrait le savoir... J'ai besoin d'elle et de sa compagnie... Ressaisis-toi Joyce ! Tu n'as pas besoin de te reposer sur Alison ! Tu dois avoir confiance et croire en toi ! C'est maintenant que tout ce joue ! On te le dis souvent, la vie teste tes nerfs et voit comment tu es en te faisant traverser des épreuves. Le trucs, c'est d'en sortir encore plus fort qu'avant. Plus facile à dire qu'à faire... Raaah... Alison, où tu es ? Qu'est ce que tu fais ?

    Les allées défilent une à une sous mes baskets. Le vent frais me donne de léger frisson me faisant resserrer ma veste. J'entrais dans différents magasin, tant de belles choses ! J'aimerais tant pouvoir m'acheter tout ce que je veux ! Ce serait merveilleux ! Qui n'a pas ce rêve ? Pouvoir dépenser sans compter, que ce serait beau ! Alors, là, ça va me coûter combien ? 5 berry ? Bah ça va, j'ai de la marge. Quelle heure est-il ? Je suis en avance dis donc. J'ai le temps de faire d'autres boutiques moi !

    Je cours dans les rues, j'entre dans différents bâtiments, j'en ressors avec des sacs, le sourire aux lèvres. J'adore faire du shopping. Mais là, j'en ai marre de courir... Il me reste quelques minutes, alors je suis allée au parc. J'ai commencer à marcher, regardant les feuilles onduler sous la pression du vent. J'avais un sourire aux lèvres. Je m'assis sur un banc, posant les sacs à mes pieds. Tant pis si je suis un peu en retard. Alison aura tout de même 5 minutes de retard. Je la connais celle-là. Je sentis une présence s'assoir à côté de moi. Mon premier réflexe fut de rapprocher mes sacs de moi et de saluer la personne sans la regarder.

    -Depuis quand tu me dis plus «bonjour» le matin ma jolie Joyce.

    La personne avait une voix masculine que je connaissait trop bien. Carter. Celui-ci avait d'ailleurs utilisé une voix sensuelle. Pensait-il me mettre dans son lit ? C'est pas comme ça qu'il y arriveras. Après ce qu'il m'a fait ce connard ! Il fait du rentre dedans à Alison sous mes yeux et ça ne le dérange pas ! Bien au contraire, il disait même que ce n'étais pas grave ! Heureusement qu'Alison l'envoyer sur les roses. Puis il m'a tromper ce bâtard. Et il ose dire «jolie Joyce» ? Il veut une claque ?

    -D'où tu me dis bonjour.

    -C'est toi qui m'a dis bonjour, ma tendre.

    -Je n'avais pas vu que c'était toi.

    -T'es adorable quand tu parles sèchement comme ça.

    -Va te faire. C'est suffisant pour que tu me laisse ?!

    Sur ses mots je m'étais levée et j'avais mes sacs en mains. Je commençais à lui tourner le dos. J'étais de mauvaise humeur pour la journée. Faut que je rejoigne Ali', elle doit être là maintenant. J'ai deux minutes de retard... Si elle était à l'heure j'entendrais parler de ce retard le reste de ma vie ! Je commençais à enchainer les pas quand quelqu'un vint saisir mon poignet. Je me retournais pour sentir les lèvres de Carter se poser sur les miennes. Il veut se faire castrer ce gosse non ?!

    -Me résiste pas Joyce.

    -Je suis pas ton jouet !

    -Oh que si ! Et je vais te le prouver.

    Je n'ai pas eu le temps de répondre quoi que ce soit. Et il allait bien trop vite pour que je puisse placer un simple mot. J'ai vu Alison se diriger vers le lieu de rendez-vous. J'avais envie de lui crier de m'aider, mais j'étais tellement concentré sur ma respiration que j'en avais pas la force. Je ne savais pas où Carter me faisait aller, je ne savais pas ce que je devais ressentir. Le temps d'un instant, je me suis dis que l'idée des bombes lacrymogène d'Alison n'étais pas si mauvaises. Si j'en avais eu une dans le sac, j'aurais pu le faire me lâcher. Alison ! Regarde pas là ! S'il te plait ! Aide-moi ! J'ai peur ! J'ai peur de lui, de ce qu'il va me faire ! Alison je n'y arriverais pas toute seule, aide-moi !

    Cela fait... Je ne sais pas... J'ai perdu la notion du temps depuis quelques minutes... Je me sens si seule... Si sale... Si faible... Si nulle... Ma chemise et déchirée et éparpillé au coin de cette impasse sombre. Ma veste avait volé sur un fil à linge. Ma jupe était déchirée en deux mais elle se trouvait à mes pieds. Mes sous-vêtement étaient les seuls qui n'étaient pas abimer. Il m'a dit que c'était parce que c'était une belle pièce de lingerie. Mon cœur bat encore de peur. Les larmes n'arrêtent pas de couler, des mèches de mes cheveux blonds sont dispatcher sur le sol. Ma mèche cache mes yeux surement déformé par a peur et les larmes. Sur le haut de mon buste, il y a une croix ensanglanté, celle-ci libère encore un peu de sang. Mon téléphone portable, qui se trouve à quelques mètres de moi et il s'illumine et bouge légèrement. Qui m'envoie des SMS ?

    Je sens une immense douleur sur ma hanche en essayant de me relever. Ah oui, c'est parce que je me suis débattue. Je le déteste... Carter... Je te hais ! Comment tu as pu me faire ça ?! Comment as-tu pu me violer sans la moindre pitié ! Pourquoi m'as-tu forcé à faire des actes que je n'avais pas envie de commettre? Pourquoi m'as-tu fais ça ? Je t'ai aimé. Et je croyais t'aimer encore... Comment puis-je t'aimer cette fois ? C'est une bonne question. Au fond de moi, même si j'avais rompu, je savais que je l'aimais, mais son comportement est juste atroce. Je ne peux pas lui pardonner ça.

    En ce moment, je prie pour que personne ne me trouve dans cette position de faiblesse. J'ai froid... Je vais me contredire, mais j'aimerais aussi qu'on m'aide. Les larmes ne peuvent s'empêcher de couler, je ne peux pas me lever. Dans un sens, j'aimerais mourir. Non, non, non ! Joyce ressaisis-toi ! C'est pas le moment ! Que quelqu'un m'aide. Pour une fois, juste une fois.

     

    PDV Alison :

     

    Je cours encore dans les rues. Ma respiration est bruyante, et j'ai peur de faire une crise d'asthme, ma gorge se serre. J'arrive de moins en moins à courir. J'ai l'impression que je vais tomber d'une minute à l'autre.

    J'étais en train de m'appuyer contre un arbre pour reprendre mon souffle quand j'ai entendu un cri. J'ai immédiatement levé la tête, ce cri, cette voix, c'était celle de Joyce. J'ai pris une grande inspiration, je l'ai bloqué et j'ai couru. Je ne sens plus mes jambes. J'ai bousculer une quinzaine de personnes, je m'en fou pour tout dire.

    Les minutes ont passé au moment où je me suis arrêté devant cette rue. J'étais horrifiée. Je n'arrivais plus à bouger. J'avais les jambes qui tremblaient. Sans la moindre hésitation je me suis précipité sur le corps meurtrie, dénudée et sale de mon amie. Les larmes coulaient sur mes joues. J'ai mis ma vestes sur les épaules de Joyce en criant son nom. Je priais pour qu'elle me réponde. Je le berçais doucement dans mes bras, pleurant comme je n'ai jamais pleuré. J'avais peur, peur de perdre ma meilleure amie. J'ai posé sa tête sur mes genoux, elle tremblait. J'ai attrapé mon téléphone prête à faire le 18 quand elle m'a attrapée le poignet en me faisant non de la tête.

    «Pourquoi ?!

    -J-j'ai honte... J-je suis si sale... Alison j'ai mal, j'ai peur !

    -Qu'est ce qu'il s'est passé ?!»

    Pour réponse j'ai juste eu droit à des larmes. Dans ma tête, tous les scénarios possibles sont passés ! Je n'arrivais plus à me concentrer ! Je lui hurlais presque de me raconter. Ce qu'elle m'a dit me laissait sur le cul. Directement, de tristesse et peur, mon esprit est passé en mode rage et envie de meurtre. J'ai rassurer la blonde du mieux que j'ai pu. J'ai pratiquer des point de compressions de ses plaies. J'ai fais les premiers soins. J'avais les mains pleines de sang quand j'ai enfin composé le numéro des pompiers. Dès qu'ils sont arrivés, je leur ai confié Joyce sans leur dire ce qu'il s'est passé. Je suis partie en courant des larmes de rage coulant sur mes joues rougies. La seule chose que j'avais en tête ? Faire payer à Carter ce qu'il a fait à Joyce. Tous mes problèmes respiratoires ont d'un coup disparu. Je l'ai retrouver dans une rue, la clope au bec tirant sur cette dernière. Il a tourné la tête vers moi avec un sourire pervers.

    «Ma belle Alison, même le visage plein de larmes tu es sublime.

    -Encu** !! avais-je hurler»

    J'avais couru vers lui en lui foutant une droite dans le nez. Il se le tenait avant que je lui foute un «this is sparta» dans le torse pour le faire tomber. Je lui envoyais alors des multiples coups dans le corps en l'insultant. Les larmes coulaient toujours, et les gens autour de moi tentait de me retenir. La polie est arrivé, un civil venait de les appeler, je l'aurais bien envoyer à six pieds sous terre lui. J'avais la haine, j'airais pu tuer n'importe qui. Je ne sais pas combien ils étaient sur moi. J'hurlais, je me débattais. Tout c'est passé si vite...

    J'avais arrêté de me défendre. Je ne bougeais plus, comme si j'étais morte. Carter s'est levé en s'essuyant la lèvre. Je l'ai blessé ? Tant mieux. Il m'avait jeté un regard haineux. J 'ai souris. J'ai commencé à ricaner. Puis j'ai ris. Je criais de grands «MEURS» à Carter. Je n'en pouvais plus, j'étais au bout du rouleau, j'avais envie qu'il meure ! J'avais envie qu'il paye !

    J'étais en garde à vue. Depuis quelques jours. Mes parents ne comprenaient pas. Ils parlaient de m'envoyer en pension sur une île plutôt loin. Que j'aimerais, être loin de toute cette merde, de cet endroit. Tout recommencer à zéro. Ce que j'aimerais faire ça. Joyce est venue me voir quand elle est sortie de l'hôpital. J'avais envie de la serrer contre moi, mes les contacts physiques sont interdits. Elle ne comprenais pas pourquoi j'étais là, pourquoi j'avais fais ça. Je lui répondais en souriant. Je ne voulais pas l'inquiéter.

    «Joyce... Tu sais, mon coloc' est sympa. J'ai même eu droit à une cicatrice de bienvenue ! Allez ma belle, sèche tes larmes...

    -Pourquoi tu as fais ça ?! Tu vois où tu es maintenant ?

    -J'aurais préféré le tuer...

    -Alison ! S'il te plait...»

    Les larmes de Joyce me brisaient le cœur. Je la comprenais.

    «Joyce, mes parents parlent de m'envoyer dans une île loin. Nabatea il me semble.

    -Alison ! Amène-moi avec toi ! Je ne peux plus vivre ici...

    -Dès que je sors de prison, mes tes parents voudront ?

    -J-je leur ai tout expliquer... Aussi pourquoi tu étais là, ils voudront...

    -Dis... avais-je commencé, Pour sortir, il me faut un avocat, mes parents ne me font pus confiance, limite je reste là il s'en foutent. Tu peux m'en trouver un ? Pour m'inculper, il faut que tu explique à la police ce qu'il s'est passé.

    -Non ! Je ne peux pas !

    -Joyce...»

    Les larmes trahissaient mon sourire, je craquais. J'en pouvais plus. Je voulais que ça cesse. Je voulais partir ! Sortir ! C'est un bordel sans fin dans ma tête. Je ne pourrais décrire ce que je ressens.

     

    Les mois ont passé, j'ai eu droit à mon jugement. Je ne sais pas par quel miracle j'ai été libéré. Mais j'avais vraiment changé de caractère. Jétais moins sensible, moins chaleureuse, plus directe, je me laissais moins marcher sur les pieds. Le comportement des autres avait aussi beaucoup changé. Ils me regardaient différemment. Comme si j'étais la pestiférée. Je m'en foutais. Une semaine après, les embrouilles avec mes parents se sont amplifiées. Je me suis rendu compte que en moi, j'avais le bon côté et le mauvais. J'en avais pas conscience à l'époque. Dans ma tête, je me suis dis qu'il fallait que je m'en souvienne, qu'il fallait que les autres le sache. Je me souviens quand je suis allée chez le tatoueur. Il m'avait demandé ce que je voulais. Au tout début, je voulais un phénix, parce que je renait de mes cendres à chaque fois qu'on me tire dessus. C'est aussi mon nom de famille au passage... Mais ma famille, elle m'a rejeté. Puis je me suis dis que je me suis battue tout le long de ma vie. Un combat interminable... C'est comme si je portais une épée. Oui, une épée ! Et des ailes ! Une d'ange et l'autre de démon. Comme ça tout le monde serait au courent de comment je suis. Il prendrait tout mon dos. L'épée prendrait le long de ma colonne vertébrale, et une aile de chaque côté. Le résultat me plaisait beaucoup.

     

    Je ne savais pas ce qu'avait fait Joyce. J'avais arrêté d'aller en cours. Puis mes parents avaient déjà prévu tout pour mon départ. Ils n'attendaient plus que ça. Que je me tire ! Et il me tarde ! Ce matin là, je me suis retrouvée sur un bateau avec Joyce. Les parents de toutes les deux avaient payer un petit appartement pour nous deux. On serait tranquille. On reprendrait tout de zéro.

     

     

     

    On recommencera tout ! On refait notre vie ! On reprend tout de zéro !


  • Commentaires

    1
    LaVasselos
    Mercredi 10 Décembre 2014 à 14:30

    J'adore *^* elle est énorme votre fiction !! <3 (Bon je dois avouer qu'il y a quelques erreurs de frappe et d'orthographe, normal quoi x) ), en espérant que tu m'ai reconnue Swordy ! x)

    2
    Dimanche 21 Décembre 2014 à 19:13

    Sarahchouw ? It's you ? *^*

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